Mike Parle de lui

"Je m’appelle Mike Brant. Je suis né le 1er février 1947 à minuit à Nicosie. Je mesure 1,87 mètres pour 75 kilos. Je suis né avec un signe particulier : un grain de beauté sur la paupière droite.. je l’ai toujours aujourd’hui…



Lorsque j’étais enfant, j’adorais mon vieil ours en peluche, je pouvais rester des heures devant un livre d’images et j’adorais ramasser les coquillages que je conservais précieusement sur une étagère dans ma chambre.



En revanche je n’aimais pas être taquiné, manger de la soupe, me laver les mains et surtout que mon père m’interdise de chanter à tue-tête, comme j’aimais le faire ?

J’ai été gardien de musée pendant un an à Tel-Aviv.

J’adore assister à des ventes aux enchères de tableaux. C’est ma passion.



Au début mon nom s’écrivait avec un D et non un T, c’est suite à une erreur de l’imprimeur qui a fait ma première pochette de disque que j’ai changé l’orthographe de mon nom…



Depuis le début de ma carrière, je crois sincèrement que je n’ai pas changé.

J’ai toujours été assez réservé, je parle peu et on peut prendre mon attitude pour de la froideur.



La célébrité m’a rendu peut-être un peu plus nerveux et anxieux au sujet de mes rapports amicaux avec les autres.

Je ne sais jamais si l’in s’intéresse à moi par sympathie ou par intérêt.

Je suis parfois mal compris.

Comme beaucoup de gens du spectacle, on me reproche souvent d’être prétentieux ..



Je suis tout le contraire de cela.

Je suis timide, rêveur et sensible à tout ce que l’on me dit, et je m’exprime très franchement.

C’est vrai je ne suis pas diplomate et je parle sans détours.

Alors les gens se vexent et se mettent à me détester.

Je ne sais pas s’ils sont jaloux du fait que je vende des milliers de disques.

Souvent je ne sais plus. C’est quand même curieux le genre humain !



Je chante l’amour et je ne vaux pas refaire le monde dans mes chansons. La chanson engagée, c’est bon pur les chanteurs qui n’ont pas de voix !

Dans toutes mes poches il y a des numéros de téléphone qui traient ;..

Je suis un fou du téléphone, je téléphone à toutes heures du jour et de la nuit.



Pour une femme, je suis très romanesque, je peux faire de folies quand je suis amoureux.

Je prends facilement l’avion pour voir deux heures ma bien-aimée !

Je change de montre tous els trois mois, ce qui ravit mon entourage, à qui je fais cadeau de mes anciennes montres..



Le matin, je ne prends pas de petit déjeuner, je mange uniquement des fruits…

Souvent la nuit je rêve que je suis un oiseau ..

Et enfin mon souhait le plus cher est d’avoir très bientôt un enfant ! »






Propos recueillis par Daniel Mayne en juin 1974
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ps: Je remercie Micky qui avait créer ce topic sur le lien suivant mikebrant.forumactif.com/t3839-mike-raconte-par-mike c'est grâce a lui que j'ai trouvé cela, en refouinant sur l'autre forum

Je me permet de remonter ce topic     

Très bonne idée merci  

Super Fiorina de redonner la parole à Mike.   

J'ai trouvé cette interview sur le net...Je crois que cela viens de la même source "mikebrantuvie"  
(Est ce que je peux mettre cette interview sur le forum      )

interview Mike Brant 1974

Avant de chanter, que faisais-tu

Sans vouloir me vanter je crois avoir fait tous les métiers. Je ne pourrais pas tous les citer, la place manquerait certainement.

Si mes souvenirs sont exacts, mon dernier métier a été celui d’assistant de Jonaton Karmon, chorégraphe du grand Music-hall d’Israël avec qui j’ai effectué une tournée d’un an aux U.S.A. C’est d’ailleurs à cette occasion que j’ai pu m’imprégner de ce qui se faisait de mieux dans le show-business américain et qui m’a beaucoup servi par la suite.

Quelle a été ta première chance dans la chanson
Lorsque Sylvie m’a persuadé de venir chanter en France, mais surtout lorsque Jean Renard a écrit pour moi « Laisse moi t’aimer », la première chanson qui a vraiment marché !

Quel est ton meilleur souvenir
Sans aucun doute ma rencontre avec Salvador Dali. Il est, pour moi, l’artiste le plus génial de notre époque

Quel est ton plus mauvais souvenir
Lorsque, en juillet 1969 je suis venu m’installer en FRance sans connaître un traite mot de français. Pendant les sept mois qu’il a fallu pour mon « apprentissage », ça a été une véritable galère. Il est vrai que depuis je me suis parfaitement bien adapté

Quel effet cela te fait-il d’être le point de mire de plusieurs milliers de filles
En tant que garçon, il m’est difficile de ne pas en ressentir une certaine fierté ! Ceci dit, il est des moments ou c’est plutôt encombrant. Il m’arrive de plus en plus souvent, après un gala, de devoir me cacher dans les hôtels sous un faux nom ou de prendre la fuite en quatrième vitesse après un spectacle

Es-tu superstitieux
Je ne le pense pas ! Plutôt fétichiste. Je ne me sépare jamais de mon araignée de caoutchouc (dans ma voiture) et de ma « figa » brésilienne que je porte au bout d’une chaîne autour du cou

As-tu déjà été véritablement amoureux
C’est possible, mais je n’ai jamais eu la possibilité de m’en rendre compte. J’ai toujours été fidèle… à la devise de Napoléon : En amour, la plus grande victoire, c’est la fuite

La beauté est-elle la première chose que tu regardes chez une fille
Pas nécessairement.

Que penses-tu du mariage
A priori je n’ai rien contre. Il y a des gens à qui le mariage a réussi, d’autres pas ! Le mieux, bien sûr, étant de faire sa propre expérience. En ce qui me concerne le moment n’est pas encore venu. Je ne suis pas pressé. D’ailleurs les célibataires endurcis sont souvent les plus parfaits époux

Es tu ce qu’on appelle un dragueur
Je n’aime pas le terme « dragueur ». Je préfère celui d’amoureux perpétuel. Chaque fille que je rencontre est pour moi une nouvelle source d’émotion, de sentiments… et, bien entendu, de problèmes intérieurs

Quel est ton genre de fille
Je ne crois pas avoir un « type » déterminé. J’aime toutes les filles et je désire en connaître le maximum avant de me laisser passer la corde au cou

Merci Félicita de cet interview de Mike.   

Je pense qu'il est possible de le retranscrire en indiquant les sources.  

S'il y avait problème, Micky le supprimerait je crois.   

Ce qui serait intéressant, ce serait de connaitre le nom de la personne ayant réalisé cet entretien pour en connaitre l'authenticité    

Tu as raison Micky il y a un Mike avant et après la guerre du Kippour.

Mike avait une admiration pour Dali. Dali encourageait Mike a peindre.

Il ne faut pas oublier que Mike a été très tôt seul a gérer sa vie a 21 ans il était en Amérique et a 22 ans il débarque en France. Il est comme tous les garçon de son âge jeune et insouciant, et puis l'époque début 70 est aussi insouciante.

Le Mike que j'ai rencontré en 74 était posé et réfléchi, il avait une vision très claire de ce qu'il voulais faire.
En 74 il a 27 ans c'est aussi l'âge ou un garçon commence a se poser et a voir l'avenir. La guerre a fait murir Mike.

Son dernier 33 tr montre très bien son évolution.

C'est une réelle référence Micky si tu connais cet interview.    

C'est vrai qu'entre les premiers et les derniers interviews, le cheminement de Mike est GRAND et douloureux surement également.   

Trouver les valeurs de la vie est une richesse qui s'apprend au fil des expériences et donc aussi des années.  

Si Mike a bien évolué dans ses chansons et ses objectifs, il avait sans doute encore beaucoup à découvrir et à approfondir dans ses réflexions, ses analyses et ses projets.     Le tout à un rythme calme et posé.  

La sagesse vient aussi avec l'âge et j'aurai aimé qu'il est cette chance, mais le destin en a décidé autrement et c'est pourquoi nous nous retrouvons ici à honorer la personne qu'il était et rétablir cette injustice, avec nos moyens.   

Oui Felicita, le Mike de 1974 est bien différend de celui de 1969 et c'est normal.  

A 27 ans comme tu dis, il a bien muri.   Il en aurait été de même à 37 ans, puis 47, 57, 67... et ainsi de suite, le plus longtemps possible     

Il n'a pas eu la possibilité de traverser d'autres épreuves pour en sortir encore plus fort et vivre sa vie autrement,   et c'est plus que dommage.  

Fanny a écrit:

C'est une réelle référence Micky si tu connais cet interview.    

C'est vrai qu'entre les premiers et les derniers interviews, le cheminement de Mike est GRAND et douloureux surement également.   

Trouver les valeurs de la vie est une richesse qui s'apprend au fil des expériences et donc aussi des années.  
 

Il n'a pas eu la possibilité de traverser d'autres épreuves pour en sortir encore plus fort et vivre sa vie autrement,   et c'est plus que dommage.  

Mike avait vécu déjà beaucoup pour son âge...La guerre de 73 l'a fait mûrir et ce rendre compte que le monde de paillette dans lequel il vivait était illusoire...Il n'a pas eu le temps de montrer qui il serait devenu mais je penses que aujourd’hui il serait un artiste parmi les plus grands reconnu dans le monde pour ses qualités artistiques, peut être serait-il ambassadeur de la paix pour l'ONU ? Mike était un grand pacifiste.

L'interview que j'ai posté était pour le magazine Super Géant, j'ai pas le mon du journaliste qui interview Mike   

Super Félicita.   

Tu as retrouvé l'origine de l'interview pour le magazine que tu cites plus haut.  

Cela n'a aucune conséquence pour nous si nous ignorons l'auteur de l'article.  

Par contre nous serions très contents si par le plus grand des hasards il venait à nous lire et pouvait nous rejoindre pour s'exprimer.   

J'adorerai que davantage de personnes ayant côtoyé Mike viennent nous parler de lui sur le forum...  

Ton idée de Mike en ambassadeur de la paix pour l'ONU, me séduit bien    mais quel travail    

Peut-être aurait il été plus heureux en artiste peintre ou en auteur compositeur    Mais peu importe comment il se serait réalisé, le principal étant de parvenir à son propre accomplissement personnel. 

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Je ne sais pas pour quel magazine c'était.